Le Vieux Mas, expérience testée

Ce week-end, je passe de 0 à 3 enfants d'un coup ! Mes neveux, Emma, Mathis et Lilou débarquent à la maison, ça va être du sport ! J'avoue que j'ai un peu paniqué au début et puis j'ai fait un petit tour d'horizon et j'ai trouvé l'activité du siècle ! Enfin d'un autre siècle !

Prise en charge des marmots, gestion du goûter, mince j'ai zappé les compotes, bon on verra sur place !

Direction le Vieux Mas, pour un voyage dans le temps !

Dès l'arrivée, le décor est planté, les filles aperçoivent des poules et des agneaux à travers une haie et me tire par la manche vers l'accueil pour que j'avance plus vite.

A l'accueil, Lilou écarquille les yeux et me lance tout haut : « Euh, c'est bizarre comment elle est habillée la dame ! Ses chaussures elles sont en bois !!! »

Eh oui Lilou, ici on est en 1900 !

Les « habitants » de la ferme du Vieux Mas sont costumés comme au début du XXème siècle et nous plongent dans la vie quotidienne d'une ferme de l'époque.

Pas le temps de s'éterniser, plan en main, les enfants se dirigent vers les différentes animations organisées tout au long de la journée. On commence par la forge, on sent la chaleur du feu sur nos visages, le forgeron martèle un fer à cheval, les enfants sont captivés par ce véritable show man. Ça s'émerveille et ça rigole !

Le forgeron nous invite à aller voir l'envol des pigeons voyageurs, les neveux partent en courant vers la prochaine activité. Je suis le mouvement !

L'envol des pigeons c'est quelque chose ! Les petits baissent la tête à chaque passage des pigeons et apprennent tout sur les modes de communication de l'époque.

Emma trouve les pigeons mignons, mais que le téléphone c'est quand même plus pratique.

Mais ouf, le spectacle va commencer ! Assis à l'ombre des platanes, ce petit moment de calme me va bien ! Les enfants sont captivés par l'histoire du forgeron qui fabriquait des épées magiques et de la malédiction.

On finit la visite par la salle de classe version 1900, Emma trouve que ça ne change pas trop de son école d'aujourd'hui, mais est bien contente de ne pas porter de blouse, de ne pas écrire avec une plume et un encrier et de ne surtout pas devoir porter un bonnet d'âne ! Je frôle la crise cardiaque quand Mathis me demande si mon école « elle était comme ça ??? ».

Il est déjà l'heure pour nous de rentrer, mais on se promet de revenir parce que c'était « trop bien » !